JEUNESSE-LUMIÈRE

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LES FRATERNITES JEUNESSE LUMIERE

Aujourd'hui dans plusieurs paroisses du pays, l'on observe des Fraternités appelées « jeunesse lumière » ; elles ne sont pas nées du hasard ni de la volonté des hommes, elles sont l'œuvre du Saint Esprit lui-même depuis bientôt une décennie.

 

Tout a commencé au Foyer de Charité de Bujumbura dans une session de préparation à l'effusion des jeunes organisée durant tout le mois d'août 1999. Cent (100) jeunes venant des quartiers de la capitale de Bujumbura notamment Ngagara, Nyakabiga, Bwiza, Buyenzi, Musaga, Rohero et Cibitoke ont pris part à cette session. Pendant ce temps, les thèmes qui ont été traités étaient axés sur :

  • La vie nouvelle dans l'Esprit Saint

  • La sexualité

  • Les dix commandements

  • La Sainte Vierge

Même si certains jeunes dérangeaient et semblaient ne pas suivre, personne d'entre eux ne s'est absenté une seule fois. Les membres du Foyer et les parents ont beaucoup prié pour les jeunes. Le prêtre qui animait la session a donné l'exemple d'un grain de haricot qui, pour grandir, germer et porter des fruits ne consulte pas un autre grain d'à côté. Il en est de même pour un jeune qui veut changer, il ne consulte pas son ami. Chacun était donc invité à faire une introspection là où il fallait identifier les membres et les parties de son  corps souillé. Ils osaient dire : « aujourd'hui, c'est fini, j'arrête ».

 

A la veille de la messe de clôture, une veillée de prière a été organisée. Les jeunes ont pris eux-mêmes la résolution d'abandonner les mœurs et comportements qui n'honorent pas le Seigneur notre Dieu et de les « enterrer ». Ce fut un moment de rite de purification après lequel ils se sont confessés. Un nouvel engagement de tout un chacun, de façon individuelle, devant le Seigneur a été pris. Ils ont résolument décidé de changer. Ils ont ainsi renoncé à participer à des actes ignobles et de ne retourner dans les milieux des anciens amis que pour les évangéliser. Les jeunes ont pris chacun un engagement de suivre le Seigneur. Tous renouvelèrent leur baptême.

 

L'étape importante qui suivait était la célébration de la messe pendant laquelle les jeunes ont eu l'effusion. Tous les jeunes ont changé de costume et au cours de la messe, ils se sont mis à adresser des prières par écrit au Seigneur Jésus. C'était un grand événement où l'action du Saint Esprit s'est vraiment manifestée si bien que beaucoup de jeunes présents ont pleuré pendant qu'ils offraient leurs prières pendant la messe.

 

Voici le témoignage de Olivier Moshori, un de ces jeunes qui y avait participé : « ce qui m'a marqué, au sortir de la session, c'est que les jeunes avaient le plaisir et la hâte de noter les adresses des uns et des autres, et ils se sont fixés des rendez-vous  si  bien que le sentiment d'amitié et de solidarité s'est manifesté et renforcer ». A partir de ces rendez-vous, les prières en groupe dans les quartiers ont commencé et ce sera le début des fraternités « jeunesse lumière ».

 

Pourquoi cette appellation de « jeunesse lumière » et pas une autre ?

Après avoir entendu que les jeunes se rencontraient dans les quartiers pour les prières de louanges, comme leur avait recommandé le Foyer de charité de Bujumbura, celui-ci a conclu que cette jeunesse sera la lumière des autres jeunes. Les membres du Foyer de charité de Bujumbura avaient déjà constaté que le nom répondait parfaitement aux aspirations des jeunes et se sont accordés de le garder. L'appellation collait déjà et les jeunes se sentaient fiers d'être appelés ainsi.

Lors de la visite du Père Daniel Ange, un grand prédicateur français au Burundi en 2007, on a appris qu'il est fondateur d'une école d'évangélisation appelée « Jeunesse lumière ». Les jeunes apprirent beaucoup de lui et ils comprirent qu'ils ont une grande mission d'évangéliser la jeunesse de leur génération. Ceci devint une confirmation pour les jeunes de Bujumbura qu'ils seront la lumière des autres et que par conséquent, l'appellation de fraternité jeunesse lumière colle bien.

Les fruits de la session de préparation à l'effusion des jeunes.

 

La session a durée tout un mois au Foyer de Charité de Bujumbura. A la fin et au retour dans leurs familles respectives, beaucoup de fruits ont été recueillis  pour les uns et observer pour les autres :

·         Le goût de la prière a repris, une vie sacramental aussi. Des rendez-Vous de prières se sont pris dans les quartiers et dans les paroisses où ils se partageaient les témoignages. Les jeunes osaient témoigner l'amour et le pardon du Seigneur.

·         Une amitié solide entre les jeunes effusés qui venaient de la retraite

·         Se rappeler mutuellement qu'il ne faut pas s'absenter à la messe

·         Les relations sans ségrégations ethniques se sont établies

·         La prière dans leurs propres familles a commencé

·         En septembre 1999, un mois après l'effusion, les fraternités ont vu le jour dans les paroisses de Nyakabiga (Saint Sauveur), Ngarara (Saint Joseph), Musaga (Sainte Anne) et Buyenzi (Saint Augustin).

·         Réconciliation entre les parents et leurs enfants, ect...

 

 

 Du Foyer de charité vers les Paroisses

 

Les jeunes effusés qui venaient de puiser la lumière dans le foyer de charité de Bujumbura, ont été envoyés la répandre dans leurs paroisses. Toujours encadrés par le Foyer de charité de Bujumbura, les jeunes déjà regroupés au sein des fraternités appelées « Jeunesse lumière » étaient invitées à animer et diriger des groupes de prière et de louange dans leurs paroisses respectives. Ces fraternités avec l'encadrement du Saint Esprit passant par le Foyer de Charité de Bujumbura, ont beaucoup contribué dans la revalorisation de la prière en familles et des œuvres de charité dans leurs paroisses. C'est ainsi que l'évangélisation de 2000 dans les paroisses a pu être organisée.

 

Le rôle du Foyer de charité de Bujumbura

Le foyer de charité de Bujumbura reste un lieu de ressourcement il est pour toutes les fraternités. Il organise des formations et des recollections en vue de fortifier la foi  des jeunes membres des fraternités Jeunesse-Lumière pour lesquels  l'église  du Burundi compte beaucoup.